Homélie du 3 mars 1968 – Quadragésime

 

Ép : 2 Co 6, 1-10 ; Év : Mt 4, 1-11.

 

Extrait audio :

 

 

Texte :

 

[...]Il y a deux choses inséparables et complémentaires. L’amour et la vérité. [...]

Dans la charité, il y a toujours et encore la charité. Si on prend la charité, c’est un feu, c’est le feu immense, brasier de feu dans lequel il y a une toute petite planche en bois, l’univers. Mais la charité n’est rien, ça devient une chose inefficace s’il n’y a pas aussi la fidélité à la vérité qui est l’épée. Si la charité est pacifique, la vérité, c’est l’épée. « Ce n’est pas la paix que J’ai apporté » dit le Christ, « mais l’épée » qui tranche, qui tranche pour le bien. L’homme qui aime sans vérité n’aime pas. La vérité sans charité est un mensonge. La charité sans vérité n’est pas le feu sacré. La charité sans vérité, c’est l’eau qui n’est pas contenue dans la coupe mystique de la vérité. Voilà pourquoi le jour de la gloire de l’Orthodoxie, après la divine liturgie, nous allons proclamer solennellement nous confessons, nous confessons, nous confessons la divine Trinité et après nous allons écarter de fausses doctrines. [...]