Pourquoi le rite des Gaules pour la France ?

 

Critères de l'Orthodoxie de la liturgie

Pour qu’une liturgie soit orthodoxe, elle doit se conformer à trois exigences :

  1. Être orthodoxe dogmatiquement, sans laisser de place à aucune idée étrangère ;
  2. Exprimer l’Orthodoxie en sa plénitude ;
  3. Plonger ses racines dans le sol apostolique-patristique.

[...] La messe romaine remplit la troisième condition et plonge ses racines dans le sol apostolique-patristique ; elle est bien cette aristocrate qui a de la « race ». Mais elle ne répond pas aux deux premières : Orthodoxie dogmatique et expression de la plénitude orthodoxe. Si l’on voulait la rétablir dans l’esprit orthodoxe, il faudrait tout d’abord en éliminer tout ce qui n’est pas l’Orthodoxie ; double tache de purification et d’enrichissement.

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Le Choix du rite

Le rite byzantin n’a jamais été célébré comme rite local organique en Europe occidentale. Son introduction ne peut donc être la restauration d’une tradition ancienne, mais une introduction étrangère sans racines.

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Qualité traditionnelle du rite des Gaules

La messe romaine, suivant la juste remarque de Monseigneur Duchesne (« Origines du culte chrétien »), était la moins universelle, limitée à une ville. M.W.C. Bishop constate le même fait dans son ouvrage

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Conférence de Vladimir Lossky sur l'histoire de l'Orthodoxie Occidentale

Une Église locale d’Occident ne pourra naître que du sol même de l’Occident, comme résultat d’une mission, d’une restauration de l’Orthodoxie occidentale avec ses traditions, son rite, sa spiritualité, le culte de ses saints locaux. Ce but, qui ne sera réalisé, probablement, que par les générations suivantes, exige une collaboration des orthodoxes de nationalités différentes résidant en France et gouvernés par les Exarques légitimes de leurs Églises Mères.

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Les trois qualités de l'ancien rite des Gaules

Sa qualité prépondérante est la confession du Christ vainqueur : « Le rejeton de David, Dieu de majesté, Qui est assis sur les chérubins, a vaincu ! » Chant de victoire du monde visible et invisible au Roi des Rois qui dissipe l’ombre de la mort, hymne au Seigneur des Seigneurs qui « accomplit tout » pour notre salut et siège en gloire au-dessus des cieux. Il est le seul à proclamer avec tant de force la victoire du Christ. La Croix se dresse dans le rite des Gaules, à l’opposé du douloureux « chemin de croix » de la piété romaine moderne, en instrument d’une bataille déjà gagnée.

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