Unité dans la diversité - diversité dans l'unité

 

Commission liturgique de 1968 : Diversité des rites

De même qu’il n’y a qu’un seul Esprit et une multitude de dons, un seul Seigneur et une multitude de ministères, un seul Dieu et une multitude d’actions, un seul Corps composé de différents membres, une seule Église rassemblant les Églises-Sœurs, un seul Évangile écrit par quatre évangélistes, une seule Jérusalem céleste aux douze portes ouvertes, une seule race nouvelle, peuple royal unissant les nations avec leurs Archanges et leurs cultures, un seul épiscopat coordonné par un grand nombre d’évêques, de même il n’y a qu’une seule Eucharistie se manifestant dans les temps et les lieux par différents rites et coutumes.

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Commission liturgique de 1968 : La voix apostolique

Le divin Paul, ayant enseigné avec vigueur aux fidèles les dogmes de la Révélation les exhorte au chapitre 14 de son épître aux Romains : « Que celui qui mange ne méprise point celui qui ne mange pas, et que celui qui ne mange pas, ne juge point celui qui mange, car Dieu l’a accueilli…

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Commission liturgique de 1968 : La voix patristique

Et que dire de saint Photius, défenseur intrépide de la pneumatologie orthodoxe, qui déclare en sa troisième épître (par. 6) : « Si les différences, et même les déviations ne touchent pas la foi et les décisions conciliaires universelles, par exemple lorsque les uns se tiennent à telle règle canonique ou tradition liturgique, les autres à telle autre, réfléchissant justement et logiquement, on doit reconnaître que ceux qui gardent une coutume particulière ne font rien d’injuste et ceux qui ne l’ont pas ne pèchent pas contre l’Église ».

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Commission liturgique de 1968 : La voix des conciles

... nous constatons que les conciles ne s’occupent nullement d’unification et de codification liturgiques, et qu’ils respectent la diversité des rituels. L’évolution de la prière publique de l’Église suit son chemin, en dépit parfois de certaines rectifications conciliaires. Que l’on étudie les autres conciles qui ne sont pas, par excellence, liturgiques et nous atteindrons le même résultat.

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Le problème des rites dans l'Eglise orthodoxe occidentale

L'unité de rit de l'Orthodoxie actuelle n'est pas un privilège mais sa limitation temporelle. Sa mission universelle et sa catholicité plénière appellent la multiplicité des rits dans leur épanouissement. Le rôle de l'Orthodoxie à notre époque est d'être l'Eglise et non une des Eglises, et d'accueillir en son sein tous les peuples de la terre. Pratiquement, elle est sur le chemin puisqu'elle accepte déjà la diversité des langues liturgiques et offre à chaque pays la possibilité de l'autonomie canonique, repoussant ainsi un universalisme cosmopolite, abstrait, un impérialisme juridique.

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De l’unité universelle de la liturgie

Il est de toute évidence que les rites du monde entier comportent plus d’unité que de différences. Cette unité apparaît, en premier lieu, dans le style et le rythme liturgiques. La liturgie universelle est un art sacré, possédant ses canons et ses lois, ainsi que ses exigences particulières.

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De la multitude des rites dans l’unité

Cette variabilité fait du rite des Gaules un rite occidental par excellence et l’éloigne de Byzance. En effet, parmi ces vingt-huit éléments, vingt sont stables dans la liturgie de saint Jean Chrysostome et sur les huit autres, trois subissent moins de changements qu’en Occident.

Il est donc évident que les prières eucharistiques et leurs auteurs ne sauraient servir de critère du rite, le cas du byzantin étant à cet égard tout à fait exceptionnel.

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Du principe formel ou structural

En un mot, chaque rite se différencie avant tout par sa structure générale, son architecture, son plan et la place occupée par tel ou tel élément de la messe, commun en lui-même à tous les rites.

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Critère de l’unité spirituelle

Auprès du critère formel et structural, intimement lié à celui-ci et cependant plus subtil, existe le critère selon l’esprit, plus exactement le critère de l’unité spirituelle. Chaque rite, sans briser l’unité universelle de la liturgie, possède son génie, son style et son esprit qui anime ses formes. Cet esprit, par les initiatives privées des prélats, des poètes, les décisions conciliaires dictées souvent en des circonstances apparemment sans liaison, retient en définitive un texte et en rejette un autre, transforme, corrige et crée l’œuvre organique.

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