[…] car chaque être est à la fois divinement
libre dans le Christ et sous le joug du péché ; aucun homme n’est hors du péché, […] loin de nous, cette fausse théologie, cette fausse doctrine, selon laquelle il y aurait les bons d’un côté, les
mauvais de l’autre ! Dans chaque homme, ces deux êtres coexistent et luttent, et selon les moments, c’est l’un ou l’autre qui prédomine. Dans tout criminel, il reste de la lumière, dans tout saint un
recoin de ténèbres !
Homélie du 18 décembre 1955 – Mémoire
d’Henri Regnault
Deux dangers plus grands que le péché guettent l’homme : le désir de quiétude de l’âme
rêveuse, distraite, à la poursuite du bonheur terrestre quotidien ; et le danger de l’inquiétude, la crainte de la guerre, plus grave que la guerre elle-même, la crainte du diable plus dangereuse que
le diable lui-même.
Homélie du douzième dimanche après la
Pentecôte (5 septembre 1954)
Fuir le péché, oui, fuir les misères,
non.
Lettre du président de l’Église Orthodoxe de France sur le problème canonique de l’Église
orthodoxe occidentale
Il y a quelque chose de plus que la santé : c’est le pardon des péchés. Mais si nous regardons
ceux qui, à l’Église, prient, on en voit rarement prier pour être libérés des péchés ; ils demandent, le plus souvent, que soient écartés les péchés.
Le plus souvent, même, ils demandent que soient écartées les épreuves.
Homélie du dix-huitième dimanche après la
Pentecôte (6 octobre 1968)
L’enseignement de l’Église place presque comme un péché général, qui couvre tout, cet
enchaînement de notre âme par les soucis.
Mangez bien et passez outre ; si vous aimez être bien habillés, si cela n’entrave pas votre charité, faites-le et passez outre ; que ces choses ne vous préoccupent pas, ne gênent pas votre esprit ;
le Christ n’a rien contre la beauté mais soyez libres, dégagez-vous.
Homélie du quatorzième dimanche après la
Pentecôte (30 août 1953)
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